Par Jean-René LAGET, Directeur des publications
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Précision de dtom.fr : cette association nous a fait suivre son communiqué que nous diffusons et abordons sous forme d’article, comme nous diffusons toutes les informations de Chasse Pêche Nature et Traditions, sans parti pris pro ou anti chasse.
« Pas touche à notre droit de chasser le Dimanche », tel est le cri de l’Association Nationale des Jeunes et Nouveaux Chasseurs, une association qui précisons le n’a pas d’attache particulière avec le parti CPNT, mais qui comprend par logique certains de ses membres.
L’ANJC reconnaît que le débat sur le maintien ou non de la chasse le Dimanche « peut de prime abord sembler légitime », mais précise d’emblée qu’ « une étude objective des faits démontre qu’une telle interdiction s’avère totalement infondée ». Cette réaction est due à un sondage IFOP, repris le 17 Janvier 2016 sur un blog Sud Ouest animé par la journaliste (écologiste revendiquée) Cathy LAFON du journal Sud Ouest qui établit que 79% des sondés (entre le 4 et le 7 Janvier 2016) ne veulent plus de la chasse le Dimanche. On y apprend notamment que c’est le souhait de « 87% des sympathisants du PS, 81% des Républicains (malgré le contrat d’association de CPNT avec LR) et 71% des électeurs du FN ».
Tout d’abord, l’association revient dans ce communiqué sur la principale crainte, celle de la sécurité, mise en avant par les faits d’actualités dont les balades familiales en forêt qui pourraient mal tourner par des balles perdues.
Or, les jeunes et nouveaux chasseurs rappellent que « l’obtention du permis de chasser est conditionnée par le suivi d’une formation complète où la sécurité est justement une exigence de chaque instant. Cette formation est sanctionnée par un examen où le moindre manquement aux règles de sécurité est éliminatoire. Le permis obtenu, chaque chasseur est susceptible d’être contrôlé autant de fois que nécessaire, en particulier par les agents de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, la Gendarmerie ou les techniciens des Fédérations Départementales des Chasseurs. »
L’ANJC insiste aussi sur le fait que « la chasse est, en nombre de licenciés, le deuxième loisir préféré des Français. »
Les chasseurs de l’ANJC refusent de se voir classés « comme à part », se déclarant « acteurs du monde rural », rappelant les « passions qui les animent : randonnée, cyclisme, équitation ou photographie animalière ».
Ils présentent la chasse comme « un patrimoine et une chance pour notre pays ».
« Un patrimoine, car transmis depuis la nuit des temps de génération en génération, il cimente familles et amis autour d’une activité constructive et d’une expérience humaine au plus près de la nature. »
Et « une chance, car, en plus d’apporter 3,6 milliards d’euros de production à notre économie et près de 26.000 emplois à temps plein, il permet une meilleure compréhension et l’entretien de notre patrimoine naturel. »
Remettant en cause ce fameux sondage (« commandité par (leurs) opposants »), qui est pour eux un « aveu de leur minable stratégie à l’égard de la chasse », ils pensent que le but de la manœuvre est tout simplement de venir à l’interdiction de la chasse pure et simple :
« leur véritable but en interdisant la chasse le Dimanche est d’empêcher de chasser ceux qui ne sont pas libres en semaine. Nous pensons par exemple aux parents, actifs, qui voudraient transmettre leur savoir à leurs enfants. »
Enfin, l’ANJC exige « que la chasse puisse continuer à être pratiquée chaque jour de la semaine. (Ils) affirment qu’un bon dialogue sur le terrain vaut bien mieux qu’une mauvaise loi. »
Ils en appellent aux élus « à ne pas céder aux revendications de quelques associations malhonnêtes en manque de publicité ».
Wait and see…
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